Brad Pitt, l’homme le plus classe du monde #4
Version 1992, grunge.
Evidemment, vous êtes en train de vous dire que c’est un peu facile. Brad Pitt dans les hommes les plus classes du monde, question information exclusive, c’est quasiment la première page de Public. Et vous avez un peu raison. Néanmoins, je souhaite porter à votre attention un fait précis, soulignant la justesse de notre choix : lorsqu’on a commencé comme acteur en jouant un petit rôle dans quelques épisodes de Dallas, il faut avoir sacrément de talent pour se retrouver 20 ans plus tard comme l’acteur le plus « bankable » de sa génération. Et une belle gueule aussi, évidemment. Mais d’autres beaux mecs tournent toujours dans des séries pour ménagères de plus de 50 ans depuis plusieurs dizaines d’années. Pas lui.
Version 1996, gendre idéal aux rôles flippants.
Alors bien sûr, tout n’a pas été parfait dans la carrière du plus blonds des jeunes premiers (avant l’apparition de Léonardo Di Caprio). On peut même pointer quelques sacrés fautes de gout. Notamment l’étonnante barbe longue arboré ces derniers temps avec fierté, d’un style tellement à part que nous l’appellerons simplement « barbe à la Brad Pitt ». Ou encore la non moins curieuse publicité pour Chanel numéro 5. Sans commentaires.
Version 2000, beau gosse limite beauf
Mais la désinvolture aide à tout assumer, et c’est ce qui fait marcher Brad Pitt en équilibriste sur la fine corde séparant l’acteur mal sapé de l’acteur stylé. Quoi qu’il porte, on dirait que son style n’a jamais varié. Du gentleman fisher version « Et au milieu coule une rivière » au cowboy Jesse James, l’homme a porté le chapeau en feutre sans faillir dans 7 ans au Tibet, dévoilé des pectoraux sculpturaux dans fight club, porté des costumes 19e dans entretien avec un vampire, joué au séducteur flambeur dans la série de Oceans… Tout y es passé, sans accroc majeur. Une constance admirable dans l’inconstance, faisant parfois ressembler ses apparitions à Cannes comme un négatif de l’année précédente.
Version 2012, post hipster
Et puis enfin, à une époque où l’on parle tant de quitter la France, en voilà un qui a choisi de s’y installer, avec toute sa famille. Si ça ne mérite pas un petit article dans l’almanach de Monsieur London…