L'artisanat et la qualité avant tout!
Durant tout le mois d’avril, le concept store parisien La Garçonnière organise un « mois des artisans », mettant à l’honneur les marques qui mettent le geste et le savoir-faire au cœur de leur production. Parmi celle-ci, des maisons de tradition comme les parapluies Piganiol, et de jeunes marques comme la nôtre. L’occasion pour nous de faire un point sur ce blog sur notre rapport à l’artisanat, un secteur qui génère souvent de nombreux fantasmes.
Lorsqu’un néophyte visite pour la première fois un atelier artisanal, il est souvent surpris d’y trouver des machines, un processus d’automatisation, des blouses blanches ou encore de larges plateaux de production. Chacun aime à imaginer un artisan comme un type moustachu portant un tablier en cuir, et travaillant seul à la lumière vacillante d’une chandelle. Fort heureusement pour la production européenne, ce cliché tend à laisser la place à des unités de production modernes, où les gestes ancestraux et le savoir-faire sont respecté, mais où les avantages offerts par le monde contemporain sont aussi intégrés. Ce qui permet aux artisans français et européens de rester compétitifs, innovants, et rentables, dans un marché très concurrentiel.
Elevé dans des familles d’artisans, les deux fondateurs de Monsieur London ont créé la marque avant tout par passion pour les belles matières et la confection de qualité. Depuis la création de la marque, il y a maintenant plusieurs années, ils ont visité des dizaines d’ateliers afin de sélectionner les fabricants les plus talentueux, et d’établir des relations sur le long terme. En jeu : une qualité de produits irréprochables, et des prix justes.
Aujourd’hui, nos pochettes et cravates sont imprimées et cousues en Italie, dans la région du lac de Côme, nos chapeaux en feutre sont fabriqués en France, à partir d’une laine de mouton des Pyrénées, et nos panamas proviennent d’Equateur, comme il se doit, où ils sont élaborés à la main dans la petite ville de Cuenca. Des lieux choisis avec soin pour leurs savoir-faire locaux, une notion qui compte beaucoup pour nous : nous aimons nous appuyer sur les particularismes de la production de cravate dans telle ou telle ville, les différents modes d’impression des soies, les façons locales de tisser.
Pas toujours facile pour autant de s’appuyer sur une production artisanale : les temps de réassort sont souvent plus longs, la communication avec les ateliers n’est pas toujours simple, et les produits présentent parfois de légères différences entre eux, puisqu’ils sont faits main. Mais ces produits sont plein de vie, c’est ce qui plait aux connaisseurs, et c’est ce que nous aimons.