Flash info: notre collaborateur F.McKenzie se planque en Ecosse.
Mais c’était sans compter sur la réactivité de la blogosphère. Aussitôt mis en ligne, le billet suscita l’indignation. De Milan à New York, des téléphones se mirent à sonner, et les rédactrices furent convoquées au petit matin pour répondre à l’impertinence de notre estimé collègue. Depuis leur baignoire, les plus botoxées des reines de la mode se mirent à dicter des lettres d’insultes. Pris dans le faisceau de cette indignation, F.McKenzie quitta Londres lundi matin par le premier Eurostar, évitant pour une fois la classe affaire afin de ne pas risquer de rencontrer une journaliste.
Hélas, mardi soir, alors qu’il noyait son chagrin dans une boite de nuit interlope du 6e arrondissement, dégustant mollement la boisson nationale de sa lointaine Ecosse, le destin le rattrapa. Repéré au comptoir par un élégant notoire, trendsetter reconnu depuis la perte de sa première dent de lait, McKenzie tenta de fuir, confondant la sortie avec l’entrée du fumoir. Acculé dans la fumée des cigarettes contre le mur d’une cave de Saint Germain des prés, il lui fallut alors se rendre à l’évidence : il allait devoir affronter son sort.
Commença alors une conversation passionnée à propos des tenues sombres, et de l’élégance masculine. Le tout dura des heures, jusqu’à ce qu’au petit matin, notre ami F.McKenzie finisse par s’enfuir, profitant de la distraction de son interlocuteur. Il se cache désormais dans une bergerie Highlands, voyageant sous une fausse identité jusqu’à se que l’indignation se calme. Tremblant pour sa carrière malgré nos promesses de ne pas le licencier, notre collaborateur nous a promis un droit de réponse d’ici quelques jours, admettant quelques utilisations possibles du noir, sans pour autant renoncer à sa thèse de base : porter de la couleur rend joyeux.
La direction.
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