De derrière le comptoir.
Le pari était risqué. Après tout, n’ayant jamais travaillé dans la vente auparavant, nous aurions pu nous apercevoir que nous détestions ca, et préférions nous concentrer sur la vente par internet, plus impersonnelle. Mais il n’en est rien, et nous voilà très contents d’expliquer à chaque personne passant la porte de notre boutique nos choix, nos coups de cœurs et notre univers. Le coin s’y prête, et la moitié du quartier à déjà twitté des photos de notre « shop ». Le café d’à côté nous amène même des arabicas le matin pour nous accueillir dans le voisinage.
De fait, la boutique vient compenser un manque certain, celui de ne pas voir la réaction de nos clients sur internet. Certes, le web est un formidable moyen de toucher les gens, et ce ne sont pas nos habitués de Vancouver ou du Vietnam qui diront le contraire, mais l’aspect simple d’être assis derrière un comptoir et de recevoir les gens relève d’une toute autre approche. Il s’agit finalement de passer sa journée à discuter avec les clients, ce qui nous va tout à fait.
Ceci nous amène donc à poursuivre notre choix de s’orienter vers l’ouverture de nos propres boutiques, dans un futur que nous espérons le plus proche possible. Nous avons déjà des pistes de financement, mais si vous êtes un riche héritier sans l’imagination nécessaire à la dépense efficace de vos deniers, n’hésitez pas à nous contacter, nous avons des projets pour 1000 ans.
Sur ce, un client vient de rentrer dans la boutique, attiré par la voix brute de Neil Young qui se répand à l’extérieur, entourant notre vitrine d’un male parfum de sous bois canadiens. Je vous laisse !
Valentin Goux
Belmondo, la classe intégrale Notre selection de sacs "Made in France" ?