Des chapeaux, des chapeaux et encore des chapeaux.
Et pourtant, imagine-t-on Humphrey Bogart embrassant Ingrid Bergman sous la pluie sans un galurin ? Jean Gabin étreignant Michèle Morgan tête nue ? Alain Delon en costume rayé mais sans Borsalino ? Bien sur que non. Mais pourquoi penser alors que ce qui était bon pour eux ne l’est plus pour nous ? Ne portons nous plus de costumes ? N’y a-t-il plus de pluie ?
Fort heureusement, certains élégants font de la résistance. Le plus célèbre d’entre eux en a même fait sa marque de fabrique, et il est ainsi rare de voir aller Johnny Depp sans un chapeau, qu’il fasse grand soleil, qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente ou même qu’il soit à l’intérieur. Ce dernier point étant évidemment sujet à controverse. A ne pas imiter donc, surtout si n’étant pas soi même une star, on ne peut prétendre en avoir les caprices. En France, il ne resta durant des années que quelques rescapés de la mitterrandie triomphante pour entretenir la flamme, Pierre Bergé et Roland Dumas - tous deux du dernier chic par ailleurs - en tête.
Ces dernières années, on a pourtant vu revenir avec joie et soulagement le chapeau sur les têtes des citadins. Fini donc de réserver cet accessoire aux fans de western et autres adeptes de la cravate texane, le feutre faisait son retour en ville. Etait ce dû au succès de séries comme Boardwalk Empire ou Downton Abbey ? A un lobbying intensif des habitants de la vallée de l’Aude, lieu historique de la chapellerie française ? Au changement climatique ?
Quelle qu’en soit la raison, le chapeau fait aujourd’hui son grand retour dans les rues des grandes villes européennes. Les jeunes hipsters ont fort heureusement délaissé la casquette baseball pour adopter le feutre, leurs ainés redécouvrent le charme d’un galurin assorti au costume, et leurs parents n’ont plus honte de ressortir leurs vieux Stetson achetés lors d’un voyage à New York. Seuls nos grands pères, dont certains n’avaient jamais cessés d’en porter, observent le tout d’un œil amusé.
Si de multiples modèles existent, de la capeline au canotier en passant par toute une déclinaison de chapeaux classiques pour hommes, nous en avons choisi trois, intemporels, pour la boutique Monsieur London. Un premier, le Antoine, avec des bords cousus et un ruban de la même couleur que le feutre, un second le Paul, similaire au premier, mais avec un ruban noir provenant d’un vieux stock des années 50, et un dernier, le Charles, avec des bords en coupe franche, pour un effet plus jeune. C’est ce qui est bien avec les chapeaux : il y en a pour tous les gouts !
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