Bons baisers de Colombie
Pays de cocagne malgré une actualité souvent grave au cours des trente dernières années, la Colombie est aujourd’hui une terre d’avenir et d’opportunité, dont les deux fondateurs de Monsieur London sont tombés amoureux au cours d’un voyage. Ses artisans y travaillent comme autrefois, dans de toutes petites boutiques où ils apprennent par la même occasion leur métier aux plus jeunes, avec un grand sens du lien intergénérationnel et une éthique certaine du travail.
Issu d’une tradition artisanale de grande qualité, la maroquinerie colombienne utilise encore des techniques ancestrales pour la confection de ses produits. Les sacs sont fabriqués dans le même espace qu’occupe la boutique, par deux artisans debout derrière leur établi, tablier en cuir noué autour de la taille et aiguille en main. Pas une seule machine n’est impliquée dans le processus.
Sélectionnés dans les boutiques du quartier de Restrepo, à Bogotà, où se concentrent toutes les tanneries de la capitale colombienne, les peaux en cuir de vache tannées de façon végétales ou minérales selon la qualité recherchée sont ensuite acheminées dans l’atelier de notre fournisseur. Elles sont ensuite coupées à la main, percées au poinçon pour préparer le passage de l’aiguille, puis cousus. Une doublure en daim provenant d’une peau de chèvre au tannage minéral est ajoutée au cours du processus. En tout, la fabrication d’un sac peut prendre de XX à XX, suivant la complexité du patron.
Lorsque le sac est fini, c’est un produit absolument unique, fait entièrement à la main. Le propriétaire de l’atelier qui les fabrique à l’habitude de dire que chacun de ses sacs contient un peu de son sang et de sa sueur. Pas un jour sans que l’aiguille ne pique le bout d’un de ses doigts, même endurcis par des années de labeur.
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